L’addiction aux jeux est un problème qui inquiète de plus en plus les gouvernements et il n’est pas rare d’assister à des démarches en vue de régler ce problème. L’une des dernières études françaises sur le sujet visait à déterminer le profil psychologique des personnes dépendantes. Les résultats sont assez édifiants. Toutefois, peut-on vraiment croire ces résultats sur parole ? De plus, que faire pour aider les personnes qui souffrent de dépendance au jeu d’argent ?
Analyse sur les joueurs pathologiques
Céline Bonnaire, maître de conférences à l’université Paris-Descartes, a mené une enquête avec son équipe sur les joueurs pathologiques. L’étude a été menée sur un panel de 332 joueurs et joueuses dépendantes par rapport à 27.600 joueurs occasionnels qui n’ont aucun problème d’addiction. Il ressort de cette étude que certaines catégories de personnes sont plus vulnérables que les autres. Il s’agit par exemple :
- de ceux qui vivent seuls ;
- de ceux qui sont dans une mauvaise passe ;
- de ceux qui fréquentent régulièrement les bureaux de tabac et les points de vente PMU ;
- de ceux qui accumulent d’autres addictions ;
- de ceux qui ont subi des coups durs dans la vie.
Doit-on croire ses résultats sur parole ?
Ce n’est pas parce que quelqu’un recherche des bonus de casinos ou parce que cette personne entre dans l’une des catégories précédemment citées que cette personne développera forcément une addiction aux jeux d’argent. Toutefois, il s’agit d’éléments qui peuvent provoquer ce phénomène de dépendance si des mesures ne sont pas prises à temps.
Que faire pour aider les personnes qui souffrent de dépendance aux jeux d’argent ?
Il est très facile de nos jours de se laisser séduire par les bonus de casino qui sont de plus en plus conséquents. Cela peut faciliter l’accès aux jeux à certaines personnes et s’il n’y a pas de contrôle, les dégâts peuvent être gigantesques. Heureusement, il existe des structures ainsi que de nombreux professionnels capables d’aider ceux qui souffrent d’addiction aux jeux. Il est toutefois primordial pour la personne concernée de se rendre compte de son problème et de demander de l’aide. C’est encore le meilleur moyen d’envisager une véritable guérison.